Savez-vous que nous avons des capteurs pour saisir l’indicible ? Mais que ces capteurs ne sont pas toujours bien ouverts !
Il y a une semaine, long échange avec Lucie* dans une recherche poétique. Elle venait de collecter différents poèmes évoquant le vent, pour illustrer le titre « les petites histoires du Vent ». Le premier d’entre eux, était tout simplement un verset de l’Évangile, mais sans référence. Elle m’assure alors qu’elle va la rechercher. Je demande aussi de mon côté au Seigneur de m’aider à la retrouver.
Le vendredi suivant, j’animais mon groupe d’aumônerie. L’étude a porté sur la rencontre de Jésus et de Nicodème, texte où est évoquée la nouvelle naissance, ou comment naître de nouveau à 40 ans.
La traduction en français courant, n’était pas très puissante et j’ai lu une référence au vent sans même réaliser que c’était le texte que Lucie m’avait proposé, quelques jours plutôt, et surtout, celui que je recherchais. J’étais sur sa piste depuis quelques jours et par une touchante coïncidence, je l’avais mis au programme de ma rencontre avec les jeunes !
Lorsque Lucie, dimanche, me rappelle, c’est pour m’annoncer qu’elle a trouvé le fameux verset. Là, je reste esbaudie : elle cite l’Évangile de Jean chapitre 3, 7-8, le fameux Évangile que je venais d’étudier avec les jeunes.
Que dire : consternation ? Les enfants sollicitent de l’aide du Très Haut et hop, s’empressent d’oublier? Lui n’oublie pas de répondre, même s’Il est obligé de s’y prendre à plusieurs reprises pour être compris. Il ne répond pas forcément de la façon dont on lui a indiqué comment il devait répondre ! Surtout il nous répond quand nous sommes en mouvement pour Lui, dans Sa Divine Volonté. Ne pas désespérer des enfants du Bon Dieu : ils sont en apprentissage et en partage !
Aude, le 28 janvier 2019
Lucie a aussi participé à l’histoire « une bouée » du 1er tome.